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• Baisse de vigilance : quel(s) dommage(s) !

Poisson d'avrilNon, mais je rêve ! À force d'être gavé d'histoires à dormir debout, on finit par ne plus distinguer entre rêve et réalité. À tel point qu'on pourrait presque croire qu'une firme prendrait d'elle-même l'initiative pour arrêter, et réparer, les dégâts causés par un médicament. Mais il ne faut pas rêver.


POISSON D'AVRIL ! Une firme qui prend les devants en demandant le retrait de son médicament dangereux, qui fait d'elle-même le nécessaire pour réparer les dégâts, tout en fournissant à la Rédaction de Prescrire l'ensemble des données cliniques... le rêve ! Mais, au 1er avril 2018, cela reste du domaine du rêve.

Vous l'aurez compris, notre texte décrivant le retrait volontaire du marché du tripoliponumab (DreamTrueTrue°), indiqué dans le "déficit chronique en rêves diurnes persistants", était en fait un poisson d'avril.Poisson d'avril !

36 ans de poissons Prescrire
Nous avons tous besoin d'une pîqure annuelle de rappel, pour nous aider à réfléchir à notre perception de l'information. Dans le numéro d'avril 1983 l'"envoyé spécial" de Prescrire avait dévoilé aux lecteurs fascinés l'intérêt majeur du protryptophane dans la sénilité aiguë... Et la Rédaction Prescrire a récidivé, chaque année, dans le numéro d'avril.

Le "Best of" des poissons d'avril de Prescrire :

©Prescrire 1er avril 2018

Tripoliponumab:
du rêve à la réalité
Rev Prescrire 2018 ;
38 (414) : 270.
Pdf, réservé aux abonnés

Voir aussi :

Sans blague ! Avec l'Application 
Prescrire, accédez facilement
à 36 ans de poissons d'avril
de la Rédaction Prescrire
(Avril 2018)
Accès libre