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Affections de la peau : la vaseline est l'émollient de référence

En cas d'affections de la peau telles que le psoriasis et les brûlures, la vaseline est l'émollient (adoucissant et amollissant) de référence, en raison de son efficacité et de son peu d'effets indésirables.

La paraffine semi-solide, alias vaseline, et la paraffine liquide, alias huile de vaseline, sont obtenues à partir du pétrole. La vaseline, notamment la vaseline blanche stérile, est principalement utilisée pour son effet adoucissant et amollissant (émollient) et comme lubrifiant sur la peau, dans le traitement de certaines plaies ou lésions telles que les brûlures. Elle est parfois appliquée sur l'oeil, sous forme de préparations ophtalmiques, pour le traitement des sécheresses oculaires. La paraffine liquide, seule ou en association, est également utilisée dans ces différentes indications.

La vaseline et les pansements imprégnés de vaseline appliqués sur des brûlures ou autres lésions exposent à peu d'effets indésirables, principalement des acnés. Les hypersensibilités sont liées à des impuretés, mais ce risque est limité par l'utilisation la vaseline blanche, qui est purifiée. Des atteintes pulmonaires (pneumopathies lipidiques) ont été décrites lors d'application régulière sur le visage ou dans le nez, lors d'inhalation involontaire de paraffine liquide ou de son utilisation dans des solutions nasales. Aucun risque particulier de cancer n'a été signalé lors de l'utilisation de formes purifiées de vaseline ou de paraffine liquide à des fins thérapeutiques.

Comme avec tout corps gras, l'application de vaseline sur le visage et les mains des patients sous oxygène est à éviter, en raison du risque d'inflammation ou de combustion en cas de proximité avec une flamme ou une étincelle.

En pratique, mi-2013, la vaseline est l'émollient de référence, en raison du peu d'effets indésirables auxquels elle expose.

©Prescrire 1er juin 2013

"Vaseline : quels risques ?" Rev Prescrire 2013 ; 33 (356) : 475-476. (pdf, réservé aux abonnés)

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Voir aussi :

Brûlures cutanées sans
gravité d'origine thermique.
Hygiène, lavage à l'eau
et pansement à la vaseline,
sans antibactérien
ni antiseptique
Rev Prescrire 2011 ;
31 (328) : 116-123.
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Les émollients
en application cutanée :
attention au risque
d’allergie
Rev Prescrire 2005 ;
25 (266) : 755.
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