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Régurgitations acides : mesures hygiéno-diététiques, antiacides si nécessaire, voire oméprazole

En cas de reflux gastro-œsophagien non compliqué, le traitement passe d’abord par des mesures hygiéno-diététiques. Après échec de celles-ci, les antiacides sont à privilégier, voire les inhibiteurs de la pompe à protons tels que l’oméprazole (Mopral° ou autre).

En cas de reflux acide gênant, les premières mesures sont hygiéno-diététiques : chercher et écarter si possible les facteurs alimentaires (aliments acides, alcool, plats épicés, etc.). Diverses mesures sont proposées pour diminuer la fréquence du reflux : perdre du poids, éviter les circonstances déclenchant le reflux (efforts physiques après le repas, position allongée ou penchée en avant juste après le repas, etc.), éviter les vêtements trop serrés, éviter les repas trop abondants et trop riches en graisses. L’arrêt du tabac, l’éviction d’aliments et de boissons tels que chocolat, café, alcool, agrumes, sont souhaitables. Surélever la tête de lit soulage parfois.

Quand toutes ces mesures ne suffisent pas, mais qu’il n’y a pas de signe d’alerte, les antiacides sont utiles comme traitement d’appoint lors des épisodes douloureux. En cas d’échec d’un traitement bien conduit par antiacides, les inhibiteurs de la pompe à protons sont le traitement de référence des reflux gastro-œsophagiens gênants. Parmi les inhibiteurs de la pompe à protons, l’oméprazole (Mopral° ou autre) est à privilégier, en raison de sa meilleure évaluation, notamment chez la femme enceinte.

©Prescrire 1er décembre 2010

"Oméprazole sans ordonnance (Mopralpro°)" Rev Prescrire 2010 ; 30 (326) : 887. (pdf, réservé aux abonnés)

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Pour en savoir plus :

Pantoprazole sans
ordonnance-Pantozol
Control°. Mieux qu’un
antihistaminique H2,
mais pas chez les
femmes enceintes
Rev Prescrire 2009 ;
29 (311) : 652.
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