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Journées françaises de pharmacovigilance : quelques faits marquants

Le recueil des notifications d’effets indésirables et leur analyse indépendante permettent une pharmacovigilance de qualité, au service des patients.

Chaque année en France, les "Journées de Pharmacovigilance" donnent un aperçu des effets indésirables liés aux médicaments et notifiés par les professionnels de santé aux centres régionaux de pharmacovigilance.

Le recueil de données et la connaissance des effets indésirables des médicaments peuvent être améliorés par des techniques simples : études des dossiers médicaux de patients admis aux urgences, sensibilisation du personnel soignant à la pharmacovigilance, exploitation des données codant l’activité médicale à l’hôpital, etc. La notification par les patients enrichit celle des soignants.

Plusieurs publications lors de ces Journées confirment qu’il vaut mieux privilégier les moyens simples avant d’utiliser des traitements ayant des effets indésirables, quand cela est possible : arrêt de l’allaitement souvent sans autre intervention pour inhiber la lactation (plutôt qu’agonistes dopaminergiques) ; application de glace en cas de crise de goutte, paracétamol voire ibuprofène (plutôt que colchicine). Tout en évitant la banalisation de médicaments éprouvés : automédication par le paracétamol seul ou associé avec risque de surdose, risque d’hypertension artérielle de la femme enceinte traitée par certains antidépresseurs, etc.

Par ailleurs, la liste s’allonge des effets indésirables de la tianeptine, un antidépresseur décidément à éviter.

Le rôle des médicaments est aussi à évoquer devant la survenue de troubles inexpliqués : chute de cheveux, comportement compulsif, troubles visuels, cutanés, etc.

Trente et unièmes journées françaises de pharmacovigilance :
les faits marquants

  • Intérêt de la notification par les patients (p. 825)
  • Des techniques efficaces pour augmenter le recueil de données d'effets indésirables (p. 826)
  • Paracétamol. Gare aux surdoses involontaires (p. 827)
  • Gare à la colchicine (p. 827)
  • Inhibition de la lactation. Gare aux agonistes dopaminergiques (p. 828)
  • Antidépresseurs IRS et apparentés. Alopécies (p. 829)
  • Antidépresseurs IRS. Hypertension artérielle chez la femme enceinte ? (p. 829)
  • Cytochrome P 450 et interactions médicamenteuses (p. 830)
  • Jeu pathologique sous tolcapone (p. 830)
  • Quinolones et diplopie (p. 831)
  • Tianeptine. Effets indésirables cutanés (p. 831)
  • Syndrome de Lyell et terbinafine (p. 832)
  • Rituximab. Gare aux neutropénies tardives (p. 832)

©Prescrire 1er novembre 2010

"Trente et unièmes journées françaises de pharmacovigilance : les faits marquants" Rev Prescrire 2010 ; 30 (325) : 825-832. (pdf, réservé aux abonnés)

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