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Nicorandil (Andancor° ou Ikorel°) : stop !

Dans l’angor,  le nicorandil est à bannir en raison de son efficacité mineure et de ses effets indésirables parfois graves.

Dans le traitement de l’angor, les bêtabloquants, ou en seconde intention, l’amlodipine (Amlor° ou autre) ou le vérapamil (Isoptine° ou autre) sont les médicaments ayant la balance bénéfices-risques la plus favorable.

Le nicorandil (Andancor° ou Ikorel°) est un antiangoreux d’efficacité mineure. Il était déjà connu pour causer des ulcérations chroniques douloureuses de la bouche, de l’intestin, de l’anus, et peut-être de la cornée. Il a aussi été mis en cause dans la survenue d’une ulcération grave du vagin, entraînant une hystérectomie et une chirurgie de la paroi vaginale, sans succès. Après trois ans d'échecs thérapeutiques, l'arrêt du nicorandil a entraîné une disparition des douleurs et une complète cicatrisation des lésions en 6 mois.

En attendant que les pouvoirs publics ou les firmes retirent du marché ce médicament, les professionnels de santé doivent bannir le nicorandil, d’autant qu’il existe de nombreuses options dont la balance bénéfices-risques est plus favorable.

©Prescrire 15 juillet 2010

"Ulcérations douloureuses chroniques liées au nicorandil : le vagin aussi" Rev Prescrire 2010 ; 30 (321) : 514. (pdf, réservé aux abonnés)

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Pour en savoir plus :
 
“Nicorandil : ulcérations
intestinales graves,
entre autres”
Rev Prescrire 2007 ;
27 (290) : 910-911.
 
Nicorandil : ulcérations
cornéennes aussi ?”
Rev Prescrire 2008 ;
28 (301) : 835.
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“Nicorandil : des ulcérations
anales aussi”
Rev Prescrire 2005 ;
25 (266) : 749-750.
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Nicorandil et angor :
effet très modeste
Rev Prescrire 2006 ;
26 (274) : 497.
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