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Dégénérescence maculaire : photothérapie, voire ranibizumab chez certains patients

Chez certains patients ayant une dégénérescence maculaire liée à l'âge, le traitement de référence est un traitement par vertéporfine, malgré des performances modestes. Le ranibizumab est un recours en cas d'échec et en l'absence de risque d'accident vasculaire cérébral.

La macula, zone de la rétine permettant la vision précise et la perception des couleurs, s'altère avec l'âge : c'est la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA). Seules certaines formes, dites "visibles", peuvent être traitées par photothérapie, c'est-à-dire par injection intraveineuse d'un photosensibilisant, la vertéporfine (Visudyne°), suivie de l'application oculaire d'une lumière rouge par laser. Elle permet une stabilisation de la perte visuelle chez environ la moitié des patients durant 2 ans, au prix d'effets indésirables acceptables.
Dans son numéro de juin, la revue Prescrire précise que le ranibizumab (Lucentis°), désormais disponible dans cette indication, est plus efficace que la vertéporfine. Les essais cliniques ont montré, après injection intraoculaire du ranibizumab, un arrêt (confirmé après 2 ans) de la perte visuelle chez plus de 90 % des patients, voire une récupération d'une meilleure vision. Cependant, les risques liés à l'injection et la survenue d'accidents graves, notamment vasculaires cérébraux, en limitent le recours à certains patients, après échec du traitement avec la vertéporfine.

©Prescrire 1er juin 2007

"Ranibizumab (Lucentis°)" Rev Prescrire 2007 ; 27 (284) : 414-417. Télécharger (pdf, 227 Ko).