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Coxibs : la série continue

Effets cardiovasculaires, rénaux, cutanés…, l'ampleur des effets indésirables des anti-inflammatoires non stéroïdiens du groupe des coxibs est de plus en plus visible.

Le parécoxib (Dynastat°) est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) du groupe des coxibs, commercialisé en France pour le traitement à court terme des douleurs postopératoires.
Dans son numéro de janvier, la revue Prescrire rappelle que ce médicament n'a pas une balance bénéfices-risques plus favorable que celle des AINS plus anciens, et qu'il est impliqué dans la survenue d'accidents vasculaires cérébraux.
La revue précise aussi que le système australien de pharmacovigilance avait reçu, en juin 2004, 20 notifications de troubles liés au parécoxib, dont 13 insuffisances rénales (parfois après une seule dose).
Aux États-Unis d'Amérique, l'information officielle sur un autre AINS du groupe des coxibs, le valdécoxib (non commercialisé en France), fait mention depuis fin 2004 de risques cardiovasculaires et cutanés graves.
Rofécoxib, célécoxib, parécoxib, valdécoxib, le triste feuilleton des coxibs continue. L'analyse de la revue Prescrire est plus que jamais confirmée : quand un AINS est vraiment justifié, mieux vaut s'en tenir aux AINS classiques.

©Prescrire 1er janvier 2005

"Parécoxib : insuffisance rénale" Rev Prescrire 2005 ; 25 (257) : 23. Télécharger (pdf, 66 Ko).