Chaque année depuis près de 25 ans, la revue Prescrire dresse son bilan de l'année écoulée. Pour les plus de 27 000 abonnés de la revue Prescrire, c'est l'occasion d'une remise en mémoire des très nombreuses informations utiles diffusées pendant toute l'année.
Pour un soignant, trier est indispensable. Tous les traitements ne se valent pas, et toutes les nouveautés ne représentent pas un réel progrès, contrairement à ce que voudraient faire croire les firmes.
Certains progrès sont modestes, mais peuvent rendre service à un grand nombre de patients. D'autres sont plus importants, et sont à retenir, même s'ils ne concernent qu'un nombre réduit de malades.
Certains progrès découlent d'une meilleure efficacité thérapeutique ou diagnostique. D'autres, d'effets indésirables moins fréquents ou moins graves. D'autres encore, de modalités de traitement moins contraignantes. Pour la revue Prescrire, le critère pour retenir une nouveauté est un gain tangible pour les patients.
Le bilan 2003 montre une fois de plus que le progrès ne provient pas forcément d'une "nouveauté" ou d'une "innovation". Souvent, il résulte d'une meilleure connaissance ou utilisation de l'"ancien". À l'inverse, il existe des "nouveautés" à ne pas retenir.
Le numéro de janvier de la revue Prescrire propose son bilan 2003 sur 36 pages. C'est sur la base de ce bilan que la Rédaction de la revue présentera ses Palmarès 2003 (des médicaments, du conditionnement et de l'information), le 22 janvier 2004 (10h30 à 12h30 à la revue Prescrire, 83 bd Voltaire, 75011 Paris).
©Prescrire 1er janvier 2004
"Bilan de l'année 2003
" Rev Prescrire 2004 ; 24 (246) : 29-64. Télécharger (pdf, 399 Ko).