Pour aider à choisir des soins de qualité, et éviter des dommages disproportionnés pour les patients, nous avons mis à jour fin 2021 le bilan des médicaments que Prescrire conseille d’écarter pour mieux soigner.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ont un profil d'effets indésirables commun, mais certains exposent à moins de risques que d'autres. Quand le paracétamol n'est pas suffisant, les options les moins à risque sont l'ibuprofène (Brufen° ou autre) et le naproxène (Naprosyne° ou autre), à condition d'en maîtriser la posologie (dose quotidienne modeste, éviter les prises en continu). Le méloxicam (Mobic° ou autre), le piroxicam (Feldène° ou autre) et le ténoxicam (Tilcotil°) par voie générale exposent à un surcroît de troubles digestifs et cutanés (dont des syndromes de Stevens-Johnson et des syndromes de Lyell), sans être plus efficaces que d'autres AINS.
Ressources documentaires Prescrire
- "Médicaments à 15 % : antalgie et troubles musculosquelettiques" Rev Prescrire 2010 ; 30 (321) : 498. (pdf, réservé aux abonnés)
- "Ténoxicam : trop d'effets indésirables cutanés et digestifs graves" Rev Prescrire 2019 ; 39 (433) : 825. (pdf, réservé aux abonnés)
- Toutes les synthèses sont disponibles dans l'Application Prescrire. > En savoir plus
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L'évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d'un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse > En savoir plus

LIBRE "Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2022" Rev Prescrire 2021 ; 41 (458) : 935-947. (pdf, accès libre)
©Prescrire 1er décembre 2021