Pour aider à choisir des soins de qualité, et éviter des dommages disproportionnés pour les patients, nous avons mis à jour fin 2022 le bilan des médicaments que Prescrire conseille d’écarter pour mieux soigner.
La quinine (Hexaquine°, Okimus°), autorisée dans les crampes, expose à des effets indésirables graves, parfois mortels, disproportionnés au regard d'une efficacité faible : des réactions anaphylactiques, des atteintes hématologiques (dont des thrombopénies, des anémies hémolytiques, des agranulocytoses, des pancytopénies), des troubles du rythme cardiaque. On ne connaît pas de médicament avec une balance bénéfices-risques favorable dans les crampes ; des étirements réguliers sont parfois utiles.
Note : La quinine est parfois utile dans le paludisme (n°360 p.732).
Ressources documentaires Prescrire
- "Quinine et crampes : toujours autorisée par l'Afssaps malgré les risques mortels" Rev Prescrire 2011 ; 31 (337) : 820-821. (pdf, réservé aux abonnés)
- "Quinine et crampes : restrictions d'utilisation insuffisantes au regard des risques mortels" Rev Prescrire 2012 ; 32 (344) : 421. (pdf, réservé aux abonnés)
- "Quinine et crampes : mortalité augmentée" Rev Prescrire 2017 ; 37 (406) : 579. (pdf, réservé aux abonnés)
- "Des étirements pour prévenir les crampes nocturnes" Rev Prescrire 2013 ; 33 (362) : 930-931. (pdf, réservé aux abonnés)
- Toutes les synthèses sont disponibles dans l'Application Prescrire. > En savoir plus
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Une méthode fiable, rigoureuse et indépendante
L'évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d'un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse > En savoir plus

LIBRE "Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2023" Rev Prescrire 2022 ; 42 (470) : 936-948. (pdf, accès libre)
Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er décembre 2022