Pour aider à choisir des soins de qualité, et éviter des dommages disproportionnés pour les patients, nous avons mis à jour fin 2022 le bilan des médicaments que Prescrire conseille d’écarter pour mieux soigner.
Divers antitumoraux ont une balance bénéfices-risques nettement défavorable. Ils sont souvent autorisés dans des situations où les autres traitements semblent inefficaces. Plutôt que d'exposer les patients à une toxicité importante sans bénéfice clinique le justifiant, il est prudent de choisir de se concentrer sur des soins symptomatiques adaptés et sur la préservation d'une certaine qualité de vie. Le mifamurtide (Mepact° - non commercialisé en France) en ajout à une chimiothérapie dans les ostéosarcomes, n'a pas d'efficacité démontrée pour allonger la durée de vie, et il expose à des réactions d'hypersensibilité graves, des épanchements pleuraux et péricardiques, des effets indésirables neurologiques, des surdités. Il est plus prudent de proposer une chimiothérapie sans mifamurtide.
Ressources documentaires Prescrire
- "Mifamurtide - Mepact°. Inefficace sur les ostéosarcomes et dangereux" Rev Prescrire 2010 ; 30 (326) : 889-892. (pdf, réservé aux abonnés)
- "Prescrire en questions : mifamurtide et ostéosarcomes (suite)" Rev Prescrire 2012 ; 32 (341) : 236. (pdf, réservé aux abonnés)
- Toutes les synthèses sont disponibles dans l'Application Prescrire. > En savoir plus
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Une méthode fiable, rigoureuse et indépendante
L'évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d'un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse > En savoir plus

LIBRE "Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2023" Rev Prescrire 2022 ; 42 (470) : 936-948. (pdf, accès libre)
Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er décembre 2022