À la suite d'un accident ou d'une maladie grave ne permettant plus à une personne majeure d'exprimer clairement les soins qu'elle accepte ou refuse, la désignation préalable d'une personne de confiance lui permet d'être représentée auprès des équipes soignantes. La personne de confiance peut jouer un rôle dans diverses situations de soins, qui ne se limitent pas à la fin de vie.
Par ailleurs, la rédaction des directives anticipées donne la possibilité aux soignants de connaître les volontés d'une personne relatives aux soins, notamment en fin de vie.
Depuis 2016, les soignants ont une obligation de se conformer aux directives anticipées, sauf urgence vitale nécessitant des soins impérieux immédiats, et hormis le cas de directives jugées manifestement inadaptées à la situation par le médecin, à la suite d'une concertation collégiale.
De nombreux modèles de directives anticipée sont disponibles en ligne.
En France, face à la forte méconnaissance, voire au désintérêt pour ces dispositifs dans la population, les soignants ont l'opportunité d'ouvrir un dialogue avec les patients pour leur permettre de s'approprier ces droits. En 2024, divers outils sont disponibles pour faciliter ce dialogue.
Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er avril 2024
• Texte complet :
"Personne de confiance, directives anticipées : pour respecter les volontés des adultes qui ne sont plus en mesure de s'exprimer" Rev Prescrire 2024 ; 44 (486) : 302-306. Réservé aux abonnés.