prescrire.org > Tous les articles en Une > Les 100 derniers > Prévention d'un AVC en cas de fibrillation auriculaire : pas d'aspirine

Article en Une

Chaque mois, la Rédaction publie des informations en accès libre.

Les 100 derniers :  1 | 10 | 20 | 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | 90

Prévention d'un AVC en cas de fibrillation auriculaire : pas d'aspirine

En 2017, selon les données de l’évaluation, l’aspirine n’a pas d’efficacité prouvée en prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) chez les patients atteints de fibrillation auriculaire.

Chez les patients atteints de fibrillation auriculaire sans valvulopathie, l’intérêt d’un traitement antithrombotique en prévention d’un AVC ischémique dépend pour chaque patient de son risque de thrombose, évalué par un score prenant en compte divers critères cliniques. Quand le risque d’AVC est estimé supérieur à 2 % par an, il est établi qu’un anticoagulant a une balance bénéfices-risques favorable, malgré le risque hémorragique. La warfarine, un antivitamine K, est alors l’anticoagulant de référence, en visant un INR (international normalized ratio) entre 2 et 3. Le dabigatran, un inhibiteur de la thrombine par voie orale, ou un anticoagulant anti-Xa tel que le rivaroxaban, sont des options quand un antivitamine K n’est pas souhaitable.

Chez les patients à risque thrombotique faible et chez les personnes âgées considérées à risque hémorragique accru, l’aspirine à dose antiagrégante était considérée comme une alternative acceptable au début des années 2010.

En 2017, les données de l’évaluation clinique montrent que dans la plupart des situations où le risque d’AVC justifie un médicament antithrombotique, la warfarine est plus efficace que l’aspirine, avec un risque hémorragique voisin.

©Prescrire 1er juillet 2017

"Fibrillation auriculaire. Pas d'intérêt démontré de l'aspirine en prévention des AVC" Rev Prescrire 2017 ; 37 (405) : 525-527. (pdf, réservé aux abonnés)

Lire le texte complet
Pdf, réservé aux abonnés

Voir aussi :

Après un AVC ischémique :
prévention des récidives
Rev Prescrire 2016 ;
36 (395) : 677.
Pdf, réservé aux abonnés