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Ménopause : intérêt limité de l'estradiol en anneau vaginal

Un anneau vaginal à base d'estradiol (Estring°) est une option pour apporter une faible dose d'estrogène. Mais cette forme incite à des traitements de longue durée, alors qu'il n'est pas toujours utile de prolonger ce type de traitement.

Chez les femmes gênées par des troubles vulvovaginaux liés à la ménopause malgré l'utilisation de lubrifiants, une estrogénothérapie vaginale sous plusieurs formes (crème, gel, comprimés, ovules), à la dose minimale efficace et sur une durée la plus courte possible est une option, en l'absence de maladie thromboembolique ou de tumeur estrogénodépendante.

En France, les estrogènes commercialisés depuis longtemps pour une administration vaginale sont l'estriol et le promestriène. Un anneau vaginal à base d'estradiol (Estring°) a été autorisé plus récemment.

Selon des essais cliniques, le plus souvent non aveugles, le soulagement des symptômes obtenu avec l'anneau a été similaire à celui obtenu avec d'autres formes vaginales d'estrogènes. Davantage de femmes ont préféré utiliser un anneau vaginal plutôt que des ovules, de la crème ou des comprimés vaginaux.

Une information claire et précise est à apporter aux femmes notamment sur les risques d'effets indésirables locaux avec l'anneau vaginal à base d'estradiol : surtout des inconforts, des infections et des pertes vaginales. Des érosions et des ulcérations vaginales ont été signalées, ainsi que des adhérences de l'anneau à la paroi vaginale nécessitant parfois un retrait chirurgical. Les risques liés à une utilisation continue et prolongée sont mal connus, notamment sur l'endomètre.

L'anneau est mis en place dans le vagin par la femme elle-même. L'anneau est à retirer en cas d'utilisation d'autres topiques vaginaux.

©Prescrire 1er janvier 2017

"Estradiol en anneau vaginal (Estring°) et ménopause" Rev Prescrire 2017 ; 37 (399) : 9. (pdf, réservé aux abonnés)

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Voir aussi :

Soulager les troubles liés
à la ménopause
Fiches Infos-Patients Prescrire
(Février 2016)
Pdf, réservé aux abonnés,
à distribuer aux patients

Traitements locaux de
la sécheresse vaginale liée
à la ménopause. Gel vaginal
à base d'eau en premier choix
Rev Prescrire 2015 ;
35 (383) : 674-679.
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