Autosurveillance glycémique : Décisive
sous insuline, éventuellement utile sous antidiabétique oral |
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En pratique, l'autosurveillance glycémique n'est
utile aux patients que si elle les incite à jouer un rôle actif dans
la prise en charge de leur diabète. |
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Pour en savoir
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Autosurveillance glycémique
Rev Prescrire 2005 ; 25 (266) : 769-775. Réservé aux abonnés
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Modalités
pratiques du traitement par insuline dans le diabète de type 2
Rev Prescrire 2005 ; 25 (262) : 443-449. Réservé aux abonnés
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Insulines : quoi
de neuf en 2005 ? Rev Prescrire 2005 ; 25 (262) : 428-429.
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L'insuline : une alternative parfois utile à
proposer pour le diabète de type 2 Rev Prescrire 2005 ; 25 (261)
: 355-362. Réservé aux abonnés Cliquez ici
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Les lecteurs de glycémie
permettent aux patients de mesurer eux-mêmes facilement leur glycémie
à partir d'une goutte de sang capillaire. L'autosurveillance
glycémique est, pour les patients atteints d'un diabète de type
1, un outil décisif pour obtenir un contrôle strict de la glycémie
à l'aide d'une insulinothérapie intensive. Mais leur demander de
pratiquer 4 glycémies capillaires par jour ne suffit pas : il faut aussi
leur enseigner la façon d'adapter leurs doses d'insuline en fonction de
ces résultats, de l'alimentation, de l'activité physique, etc. ;
et soutenir régulièrement leur motivation.
L'autosurveillance
glycémique est utile pour adapter les doses d'insuline des patients diabétiques
de type 1 traités seulement par 1 ou 2 injection quotidiennes et des patients
diabétiques de type 2 insulinotraités. La remplacer par une autosurveillance
urinaire ou une surveillance occasionnelle de la glycémie par un tiers
fait éventuellement courir le risque d'une dégradation du contrôle
glycémique. Ce risque peut être acceptable lorsque l'objectif du
traitement n'est plus de prévenir les complications à long terme
du diabète ; mais l'intérêt de l'autosurveillance urinaire
chez les patients très âgés et les malades graves est mal
documenté.
En
2005, il n'y a pas de donnée justifiant la généralisation
de la pratique de l'autosurveillance à tous les patients atteints d'un
diabète de type 2. Pour les patients dont la glycémie est mal maîtrisée
par un antidiabétique oral, l'autosurveillance glycémique n'est
utile que si elle s'intègre dans une démarche plus globale visant
à rendre le patient davantage actif dans la prise en charge de sa maladie
et si elle répond à un souhait du patient. Dans ces conditions,
la pratique d'une autosurveillance glycémique expose à peu de risques
et a, au moins à court terme, un effet favorable modeste sur les glycémies.
On ne sait pas si cet effet dure suffisamment pour se traduire par une réduction
des complications cliniques du diabète. ©La
revue Prescrire 15 novembre 2005 Rev Prescrire 2005 ; 25 (266) :
769-775 (33 références). | | | |
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