Le Collectif Europe
et Médicament se félicite que le ministre ait finalement reconnu
la nécessité d'un débat prolongé et serein quant sur
la participation des firmes aux programmes d'"aide à l'observance",
pour répondre aux objections exprimées par l'ensemble de la société
civile : associations de patients et de familles, ensemble des syndicats de médecins,
syndicats de pharmaciens, infirmiers, ordres professionnels, organisations de
consommateurs, organismes mutualistes, responsables d'institutions de santé
publique, des organismes mutualistes et d'assurance maladie, députés
de la majorité comme de l'opposition, etc. Le
Collectif Europe et Médicament restera vigilant sur les développements
du débat sur les programmes d'"aide à l'observance". Il
rappelle que l'aide aux patients pour le suivi approprié des traitements
n'est pas une nouveauté : c'est depuis toujours une préoccupation
des professionnels de santé rigoureux et des associations de patients.
Des améliorations
sont certes possibles, mais elles ne doivent en aucun cas être confiées
aux firmes pharmaceutiques, compte tenu de leurs conflits d'intérêts.
Les firmes ont en revanche un rôle à jouer dans l'amélioration
du conditionnement de leurs médicaments et des notices destinées
aux patients, et beaucoup de progrès sont attendus dans ce domaine. Le
Collectif Europe et Médicament restera également vigilant pour que
les tentatives des firmes pharmaceutiques pour légaliser toute forme de
publicité directe auprès du grand public pour des médicaments
de prescription, soient repoussées par la société civile,
en France et en Europe. ©Collectif Europe et Médicament
25 janvier 2007 |