Revue Prescrire, article en une, grossesse antiinflammatoires mars 2007
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Anti-inflammatoires (AINS) en début de grossesse
et risque de fausse couche
 
On connaît bien les dangers des anti-inflammatoires dans la deuxième moitié de la grossesse. Mais que sait-on de leurs risques au cours du premier trimestre de la grossesse, notamment par exemple en termes de fausse couche spontanée ?
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AINS en début de grossesse et risque de fausse couche
Rev Prescrire 2007 ; 27 (281) : 192-193.
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Gare aux AINS en deuxième partie de grossesse
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Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont commercialisés comme antalgiques pour des douleurs fréquentes chez les femmes en âge de procréer : céphalées, algies pelviennes, douleurs rhumatologiques ou traumatologiques, etc.

Une étude de cohorte et une étude cas-témoins sont en faveur d'un risque accru de fausse couche après la prise d'un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) au cours du premier trimestre de la grossesse.

Le risque malformatif est difficile à évaluer, sans compter d'éventuelles particularités de tel ou tel AINS.

Mais quoi qu'il en soit, la prudence est d'éviter les AINS dès le début de la grossesse, même si cela n'est pas mentionné dans les résumés des caractéristiques des médicaments version dictionnaire Vidal 2007.

Une raison de plus d'aborder la question avec les femmes en âge de procréer, et une occasion également de rappeler aux patientes les risques graves pour le fœtus auxquels exposent aussi tous les AINS au cours de la deuxième moitié de la grossesse ; alors qu'une alternative sans danger pour l'enfant à venir est le paracétamol.

©La revue Prescrire 1er mars 2007
Rev Prescrire 2007 ; 27 (281) : 192-193.