Handicap : améliorer la qualité
de vie grâce aux aides techniques |
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Les aides techniques permettent aux patients en situation
temporaire ou définitive de handicap d'améliorer leur
qualité de vie, et d'augmenter leur autonomie, participant
à la qualité des soins. |
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Pour
en savoir plus |
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Handicap : améliorer la qualité de vie par
les aides techniques
Rev Prescr 2003 ; 23 (239) : 382-383.
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Bien choisir son aide technique
Une "aide technique" correspond à « tout
produit, instrument, équipement ou système technique
utilisé par une personne atteinte d'un handicap ou d'un désavantage
social, fabriqué spécialement ou existant sur le marché,
destiné à prévenir, compenser, soulager ou neutraliser
la déficience, l'incapacité ou le handicap ».
Certaines aides techniques sont inscrites sur la liste des produits
et prestations remboursables par l'assurance maladie (ex. : chaise
percée, canne, déambulateur, etc.). Beaucoup ne sont
pas remboursables (ex. : pince de préhension, rehausseur
de WC, etc.).
La prescription médicale d'une aide technique n'est pas obligatoire,
mais elle seule permet la prise en charge de l'aide technique remboursable.
Il est indispensable d'essayer une aide technique, avant tout achat
ou location, afin de choisir l'aide technique la mieux adaptée.
Les centres d'information et de conseil sur les
aides techniques (Cicat)
Les centres d'information et de conseil sur les aides techniques (Cicat)
ont été créés vers la fin des années
1980, afin d'« accueillir et informer dans un lieu accessible
prévu à cet effet l'ensemble des utilisateurs (personnes
handicapées, famille, professionnels
) ; évaluer
avec la personne ou faire évaluer ses besoins en tenant compte
de son handicap, de son environnement et de son projet de vie ;
orienter, conseiller et favoriser l'accès aux moyens techniques,
humains et financiers pour optimiser l'autonomie et/ou la qualité
de vie et d'en assurer le suivi a posteriori ; valider ou faire
valider dans l'environnement propre de la personne, la pertinence
des aides préconisées et acceptées par l'usager ».
Il existe aujourd'hui 32 Cicat en France. Ces centres sont accessibles
gratuitement par tous : particuliers, professionnels de santé,
organismes concernés. Chacun peut venir sur place consulter
la documentation, essayer des aides techniques avec les conseils d'un
ergothérapeute, ou obtenir des renseignements par téléphone
ou e-mail. Les Cicat s'interdisent tout acte de vente ou de revente
d'aides techniques fabriquées en série.
Les ergothérapeutes, professionnels de
l'aide technique
L'ergothérapie est une profession paramédicale. Les
ergothérapeutes peuvent contribuer « aux traitements
des déficiences, des dysfonctionnements, des incapacités
ou des handicaps de nature somatique, psychique ou intellectuelle,
en vue de solliciter, en situation d'activité et de travail,
les fonctions déficitaires et les capacités résiduelles
d'adaptation fonctionnelle et relationnelle des personnes traitées,
pour leur permettre de maintenir, de récupérer ou d'acquérir
une autonomie individuelle, sociale ou professionnelle ».
L'ergothérapeute intervient auprès de la personne handicapée,
toujours sur prescription médicale. Ses actes ne sont pas remboursables
par la Sécurité sociale mais ils peuvent être
pris en charge par des prestations d'action sociale, qui relèvent
de l'initiative de l'assurance maladie.
L'ergothérapeute peut aussi intervenir sur l'environnement
de la personne handicapée. Par exemple, il peut proposer des
solutions pratiques pour rendre l'environnement matériel plus
accessible, et favoriser ainsi une meilleure intégration de
la personne. L'ergothérapeute peut se déplacer au domicile
du patient pour apporter un conseil adapté pour le matériel
et l'aménagement de l'environnement.
Il existe actuellement très peu d'ergothérapeutes libéraux
en France du fait de l'absence de prise en charge de leurs actes par
la Sécurité sociale. On les trouve principalement dans
les hôpitaux, les hôpitaux de jour, les cliniques, les
centres de rééducation et de réadaptation fonctionnelle,
les Cicat, les associations de personnes handicapées, les services
d'éducation et de soins à domicile, les collectivités
locales, les compagnies d'assurance, et chez les distributeurs de
dispositifs médicaux.
©La revue Prescrire 15 mai 2003
Rev Prescr 2003 ; 23 (239) : 382-383.
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