prescrire.org > La revue Prescrire > N°245 - Décembre 2003

« Plus l’on sait, moins l’on déconne. »

Erik Orsenna

n°245

Décembre 2003

Au sommaire de la revue Prescrire

Libre  Éditorial : L'œuf ou la poule ?

p.801
Qui est à l'origine de l'arrêt de commercialisation de médicaments anciens à la balance bénéfices-risques pourtant toujours favorable ?

Rayon des nouveautés


Libre  Le mot de Gaspard : Voir loin

p.804
L'utilisation de médicaments immunosuppresseurs tend à se banaliser. Dans l'intérêt des patients, il faut une pharmacovigilance active. Il faut aussi lever le nez au-dessus des gros titres de la presse sur l'innovation et la bourse

Tacrolimus dermique (Protopic°)

p.805-809
Trop d'inconnues pour utiliser cet immunodépresseur par voie cutanée

Métoprolol dans l'insuffisance cardiaque (Selozok LP°)

p.810-813
Réduit la mortalité, mais probablement moins que le carvédilol

Interféron bêta-1a (Avonex°)

p.814
Suspicion de sclérose en plaques débutante : trop d'incertitudes pour traiter

Almotriptan (Almogran°)

p.815
Me too : cinquième triptan pour les crises migraineuses, sans progrès

Bexarotène (Targretin°)

p.816-820
Lymphomes cutanés : trop d'effets indésirables

Méropénem (Meronem°)

p.821
Pas de progrès par rapport à l'imipénem + cilastatine

Cancérologie : se mettre au travail

p.818

Actualités à la loupe

BCG : moins d'obligations vaccinales

p.822
L'obligation de vacciner par le BCG est supprimée pour les professionnels de l'alimentation et des transports

Doxycycline en gélules : préparations interdites

p.822
Le risque d'atteintes œsophagiennes existe avec la forme comprimés

Ordonnances sécurisées

p.822
Toujours pas de décision

Primidone : retour sur le marché

p.823
Sous la pression de praticiens et de patients, la spécialité Mysoline° est de nouveau commercialisée

Ertapénem

p.823
Agréé aux collectivités

Baisse de taux de remboursement

p.823
Mobic° suppositoires

Déremboursements

p.823
Cinq radiations de la liste des médicaments remboursables

Homéopathie

p.824
AMM "extra light" (suite)

3 compléments de gamme

p.824
Glucagen Kit°, etc.

Ibuprofène dès 3 mois : pourquoi donc ?

p.825
Peu de données pertinentes

Libre  Point de vue de la Rédaction

p.827
L'exclusivité commerciale après un "switch" : Autre moyen de protectionnisme industriel
Le "switch" est un moyen courant de relancer à peu de frais un médicament dont les ventes baissent. La protection excessive des données est une mesure injustifiée et anticoncurrentielle

Le segment-clé du mois

p.827
-imus

Échos du réseau

p.827
Y'a erreur

Statut Administratif

p.828
Médicament ou dispositif ?

10 copies

p.828
Amoxicilline acide clavulanique Qualimed° nourrissons poudre pour suspension buvable, etc.

2 compléments de gamme-copies

p.829
Antarène° Gé nourrissons et enfants suspension buvable, etc.

Changement de composition

p.829
Toplexil° sirop

Noms de marque

p.829
Des génériques changent de firmes

30 arrêts de commercialisation

p.830
Aclacinomycine° préparation injectable, etc.

Vigilances


Mirtazapine

p.831
Convulsions et neutropénies

Zinc sous forme de complément alimentaire

p.831
Risque de cancer de la prostate ?

Thermomètres auriculaires à infrarouge

p.831
Peu fiables

Spironolactone + IEC ou sartan

p.831
Gare à l'hyperkaliémie

Bupropion alias amfébutamone : des données françaises de pharmacovigilance

p.832
Angiœdèmes, convulsions, et aussi troubles psychiatriques parfois graves

Vingt-quatrièmes journées françaises de pharmacovigilance : les faits marquants

p.832-840
L'occasion pour les centres régionaux de pharmacovigilance de présenter leurs travaux, notamment à partir des notifications des professionnels de santé. Voici une sélection des communications les plus utiles pour la pratique

Hoquet induit par les benzodiazépines

p.833
Une cause rare de hoquet

Troubles extrapyramidaux sous IRS + neuroleptique

p.833
Gare aussi aux neuroleptiques "cachés" derrière un usage antiémétique

Cardiomyopathie dilatée et antidépresseurs imipraminiques ?

p.833
Des observations rares mais troublantes, avec régression des troubles à l'arrêt du médicament

Venlafaxine + tramadol : syndrome sérotoninergique

p.834
Diarrhée, fièvre, agitation, logorrhée, désorientation

Fluoxétine + hydromorphone : syndrome sérotoninergique ?

p.834
Notifier aussi les effets indésirables liés à une interaction

Topiramate + acide valproïque : encéphalopathie réversible

p.835
Mécanisme inconnu, mais troubles bien réels

Syndrome démentiel réversible dû à l'acide valproïque

p.835
Installation et régression à l'arrêt du traitement sont lentes

Diabète insulino-dépendant et interféron alfa

p.836
Apparitions et aggravations de diabète

Syncopes et inhibiteurs de la cholinestérase

p.836
Gare à l'effet bradycardisant

Hydroxycarbamide (alias hydroxyurée) et ulcérations cutanées

p.836
Parfois très tardives

Sclérose de varices par le lauromacrogol et troubles neurologiques transitoires ?

p.837
Gare aux effets à distance de traitements à visée "locale"

Dépression et efavirenz

p.837
Attention aux idées suicidaires

Attaque cérébrale et isotrétinoïne ?

p.837
Des faits troublants, à prendre en compte avant de prescrire

Aphtose et sirolimus

p.838
À distinguer d'une infection herpétique

Un recueil systématique des effets indésirables des traitements des cancers

p.838
Des effets indésirables graves chez 30 % des malades traités

Améliorer la notification des effets indésirables des médicaments anticancéreux

p.838
Les notifications trop imprécises gênent l'analyse

Pas d'IEC ni de sartan pendant la grossesse

p.839
Anomalies crâniennes et insuffisance rénale

Méthotrexate à faible dose et grossesse

p.839
Peu ou pas de danger majeur semble-t-il quand le méthotrexate est arrêté dès les premières semaines de grossesse

Pustulose exanthématique aiguë généralisée

p.840
La pristinamycine est le médicament le plus souvent impliqué en France

Calcifications discales après injection de corticoïdes

p.840
Des effets indésirables qui conduisent à des interventions chirurgicales

Stratégies


Les maladies parodontales

p.841-845
Une cause fréquente d'extraction dentaire
Les maladies parodontales regroupent gingivites et parodontites. La plaque dentaire et les germes qui la composent jouent un rôle déterminant dans leur apparition. Diabète et tabac sont des facteurs de risques. La prévention des maladies parodontales passe par le contrôle de la formation de la plaque dentaire : brossage, complété par l'usage de fils de soie et de brossettes ou bâtonnets interdentaires. Une fréquence annuelle des soins d'entretien (détartrage) semble suffisante chez les patients à faible risque. Quand la maladie parodontale est installée, des soins de gencives plus spécifiques (détartrage supra et sous-gingival, traitement chirurgical), sont nécessaires

Fibrillation auriculaire

p.846-852
Ralentir la fréquence vaut souvent mieux que réduire la fibrillation
Le traitement vise à diminuer la gêne et à prévenir les embolies et l'aggravation de la cardiopathie sous-jacente éventuelle. En cas de fibrillation récente et gênante, il est acceptable d'essayer d'emblée une réduction par amiodarone et/ou choc électrique en cas de récidive. Un essai préalable de traitement bradycardisant paraît préférable chez les patients de plus de 65 ans ou en présence de signes de coronaropathie. Le choc électrique doit être précédé et suivi d'un traitement anticoagulant en cas de fibrillation de plus de 48 heures ou de valvulopathie mitrale. Compte tenu de la gravité de leurs effets indésirables cardiaques, les autres antiarythmiques ou un traitement par cathéter à radiofréquence et stimulateurs cardiaques sont des options uniquement en cas de gêne importante persistante sous traitement. Le plus souvent, dans les autres cas, il est préférable de ralentir la fibrillation sans la réduire (selon les cas digoxine, bêtabloquant, certains inhibiteurs calciques), en association avec un traitement anticoagulant ou antiagrégant

Vacciner les enfants contre la grippe ?

p.852-856
Seulement les enfants à risque élevé de complication grave
Les complications graves sont très rares, surtout en cas d'anomalies congénitales graves. Chez les nourrissons, les syndromes grippaux sont plus souvent le fait du virus respiratoire syncitial (VRS) que du virus de la grippe. Les effets indésirables du vaccin sont les mêmes que chez l'adulte. Une vaccination des enfants à risque de complications de la grippe (affections cardiaques, pulmonaires, mucoviscidose, asthme sévère, diabète, cancer) est justifiée. Il n'est pas démontré que la vaccination des enfants dans l'entourage d'une personne à risque ait un intérêt préventif. Une vaccination de masse des enfants en bonne santé n'est pas justifiée par les données actuelles

Le syndrome respiratoire aigu sévère

p.857-859
L'épidémie due au nouveau coronavirus a cessé : mieux vaut rester en éveil
L'épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) a cessé grâce à des mesures préventives drastiques visant à empêcher la transmission interhumaine. Le SRAS ressemble à de nombreuses infections respiratoires, mais les risques de complications et mortalité sont particulièrement élevés. Une réapparition ne peut être exclue, et en hiver, les cas sont difficiles à distinguer des autres infections pulmonaires, notamment de la grippe. Les tests biologiques sont performants, mais ils ne permettent pas d'éliminer précocement le diagnostic

Repères

HIV : savoir attendre pour traiter

p.860
En cas de lymphocytes T CD4+ supérieurs à 350 par mm3, avec charge virale inférieure à 60 000 copies par mm3, le risque de sida à un an est proche de zéro, le report du premier traitement antirétroviral est peu risqué. Dès que ces seuils sont franchis, une surveillance étroite est justifiée

Poliomyélite en Afrique de l'Ouest

p.860
Tous les voyageurs ont intérêt à être à jour de leur vaccination

Ouvertures


Libre  Maladies infectieuses en France : mortalité non négligeable

p.861
En 1998, les maladies infectieuses ont été impliquées dans environ 66 000 décès, dont environ 33 000 en tant que cause initiale. Une proportion non négligeable, à côté des affections cardiovasculaires et cancéreuses, et des traumatismes et empoisonnements

Santé mentale dans les prisons françaises

p.862
Un nombre croissant de détenus à traiter pour troubles mentaux

Les établissements de santé en France

p.863
Plus de 3 000 établissements ou entités juridiques sanitaires disposant de capacités d'accueil en hospitalisation, à temps complet ou partiel, de jour ou de nuit

Essais cliniques : le droit de savoir a posteriori

p.863
La législation en retard sur l'évolution de la société

Les groupes de relecture de la revue Prescrire

p.864-866
Les projets de synthèses de la revue Prescrire sont adressés avant publication à des groupes de relecture nombreux et pluridisciplinaires. L'apport de cette analyse critique externe est décisif pour la qualité rédactionnelle des synthèses publiées

Forum


Pharmacovigilance efficace

p.867

Ode aux survivants des années 1930

p.871

Les résultats (suite)

p.868

Chirurgie gastrique de l'obésité : engouement et dérives

p.869-870

Luc Cifer

Petit bonheur

p.871

Prescrire en questions


Fondaparinux

p.872
Les conclusions de la revue Prescrire ne sont pas sans appel

Supplément


Supplément " Se documenter " : mode d'emploi

p.882

Libre  Quelques points-clés pour commencer

p.883-884

Libre  Sélectionner les sources

p.881

Pratiques documentaires en soins primaires

p.885-900
Pour répondre à une question clinique, une solution performante est de recourir à une sélection soigneuse de quelques sources d'information, mises à jour régulièrement et présentant des garanties solides de fiabilité

L'art de choisir ses sources et d'interpréter les informations

p.887-890

Utiliser les bases bibliographiques à bon escient (Medline, Embase, etc.)

p.891-895

Google, Altavista, etc. : peu d'intérêt pour les questions cliniques

p.896-898

Glossaire de la recherche de documents électroniques dans le domaine de la santé

p.899-900

Tirer le meilleur parti de la base documentaire Prescrire

p.901-908
Utiliser au mieux les outils documentaires à disposition immédiate est essentiel.

Les écrans de l'Index Prescrire sur CD-Rom

p.902

Agence nationale française pour l'accréditation et l'évaluation en santé

p.911

Bibliothèque Médicale A.F. Lemanissier

p.911

Sites apportant des synthèses des connaissances

p.911-917

Clinical Evidence

p.912

Les agences du médicament ont des pouvoirs d'information

p.918

Sites d'agences du médicament

p.918-921

MedWatch

p.919

Electronic British National Formulary

p.922

Centre Belge d'information pharmaco-thérapeutique

p.923

Martindale

p.923

Idées-forces

p.929

Numéro spécial


Partie II

Exploiter la base documentaire Prescrire

p.903-906

Quelques exemples de recherche avec l'index Prescrire sur CD-Rom

p.907-908

Partie III

Portail documentaire Prescrire

p.909-928
Les sites documentaires internet complémentaires à la revue Prescrire sélectionnés pour leur utilité et leur fiabilité.

Le Portail documentaire Prescrire : mode d'emploi

p.910

Food and Drug Administration

p.919-920

Centers for Disease Control and Prevention

p.924

Et aussi


Bravo aux Lecteurs Émérites de la revue Prescrire promotion 2004 !

p.873-878
Participer au Test de lecture Prescrire est un travail de formation permanente important, vérifiable et adapté aux besoins des professionnels

Les résultats complets du test 2002/2003 et la liste des Lecteurs Émérites promotion 2004

p.875-876

Libre  Lecteurs Émérites de la revue Prescrire : promotion 2004

p.877-878

Publicité à la loupe

Ibuprofène dès 3 mois ?

p.III

Précisions et corrections

Interruption de grossesse pour pathologie fœtale

p.II
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