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Diabète : pas de progrès décisif avec l'exénatide hebdomadaire

Chez les patients diabétiques, l'intérêt d'une moindre fréquence des injections d'exénatide est à mettre en balance avec une gestion compliquée de certains effets indésirables et des interactions médicamenteuses.

Chez les patients atteints d'un diabète de type 2, quand la metformine ou l'ajout d'injection quotidienne d'une insuline ne suffisent pas pour atteindre la valeur cible de l'hémoglobine glyquée (HbA1c) (Cf. Médicaments hypoglycémiants et diabète de type 2...), remplacer l'insuline par l'exénatide est parfois utile quand la prise de poids ou les hypoglycémies constituent un problème important.

L'exénatide (Byetta°) a d'abord été autorisée en injections par voie sous-cutanée deux fois par jour. Une forme à libération prolongée avec une seule injection par semaine (ByduReon°) a été depuis autorisée.

L'effet hypoglycémiant des injections hebdomadaires d'exénatide est proche de celui des injections quotidiennes. Au cours des essais cliniques, la forme hebdomadaire d'exénatide a exposé à moins de troubles digestifs que la forme quotidienne, surtout les nausées et les vomissements. Mais les réactions aux sites d'injection, telles que douleurs, prurits, érythèmes, et nodules ont été plus fréquentes. Les effets indésirables connus des antidiabétiques de cette famille comprennent notamment des hypoglycémies, des obstructions intestinales, des insuffisances rénales, des pertes de poids, et des pancréatites.

Après son arrêt, l'exénatide hebdomadaire persiste dans l'organisme pendant environ 10 semaines ce qui peut représenter un problème pour la gestion des effets indésirables, par exemple une pancréatite aiguë, et la gestion des interactions médicamenteuses.

Par ailleurs, l'usage du stylo prérempli Bydureon° n'est pas simple, avec la nécessite d'être agité jusqu'à plus de 80 fois avant injection.

©Prescrire 1er mai 2016

"Exénatide hebdomadaire (Bydureon°) et diabète de type 2. Gare à la gestion de certains effets indésirables avec une forme à libération prolongée" Rev Prescrire 2016 ; 36 (391) : 333-334. (pdf, réservé aux abonnés)

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Voir aussi :

Médicaments hypoglycémiants
et diabète de type 2 :
la metformine en premier choix
(Décembre 2014)
Accès libre

Dulaglutide hebdomadaire
(Trulicity°) et diabète
de type 2. Des risques
cardiovasculaires
à mieux cerner
Rev Prescrire 2016 :
36 (391) : 334-336).
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