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Insertion d'une sonde urinaire à demeure : procédure stricte pour limiter infections et traumatismes

L'insertion d'une sonde vésicale à demeure est à réaliser selon une procédure aseptique, en utilisant du matériel adapté pour éviter notamment les infections urinaires et les traumatismes locaux.

Les sondes vésicales sont des dispositifs médicaux destinés à être introduits par voie urétrale jusqu'à la vessie, afin de faciliter l'écoulement de l'urine, par exemple en cas de rétention aiguë d'urine, ou lors d'intervention chirurgicale.

Leur insertion expose à des infections urinaires et des traumatismes de l'urètre ou du sphincter de la vessie, parfois à l'origine de sténose ou d'incontinence.

Pour minimiser ces risques, une procédure stricte est à respecter. Avant : chercher d'éventuelles allergies, surtout au latex, assurer le confort du patient et le respect de son intimité. Pendant l'insertion : hygiène, asepsie de tout le matériel, toilette de l'appareil génital et des plis inguinaux du patient, choix d'une sonde en adéquation avec l'anatomie du patient selon des critères précis. Après : quand la sonde vésicale est laissée en place, sa position et son fonctionnement sont à vérifier régulièrement. Elle est à retirer dès qu'elle n'est plus nécessaire. La sonde et le sac collecteur sont à changer après 6 à 12 semaines, selon les recommandations du fabricant.

©Prescrire 1er décembre 2015

"Réussir l'insertion d'une sonde vésicale à demeure chez l'adulte. En tenant compte des risques infectieux et de dommages urétraux" Rev Prescrire 2015 ; 35 (386) : 919-925. (pdf, réservé aux abonnés)

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